Pour ce XXIe cours d’oculomotricité organisé par la Clinique Ophtalmologique de Nantes, essayez de répondre aux questions suivantes concernant la polarisation et le dosage opératoire :
• Que signifie pour vous le terme de polarisation dans le contexte d’un strabisme ?
• Qu’entend-on par dominance oculaire anormale ?
• Quelle relation y a-t-il entre dominance oculaire anormale et amblyopie fonctionnelle ?
• Quelle relation y a-t-il entre la dominance oculaire telle qu’elle apparaît cliniquement et la contribution individuelle de chacun des quatre muscles droits horizontaux à la déviation strabique ?
• Par quel (s) moyen (s) peut-on évaluer le côté où le déséquilibre moteur est le plus important et le (s) muscle (s) qui contribue (nt) le plus au déséquilibre moteur ?
• En quoi l’inégalité de la contribution de chacun des muscles ou l’asymétrie de la contribution droite/gauche peuvent-ils modifier le plan opératoire établi sur la base des données cliniques ?
• Sur la base de quel angle calculez-vous le dosage opératoire ? Pour la chirurgie classique ? Pour la chirurgie dissociée (avec myopexie postérieure) ?
• Ce dosage se calcule-t-il différemment selon que la binocularité est potentiellement normale ou anormale ?
• Dans quelles limites les dosages habituellement admis sont-ils variables ?
• Comment peut-on agir différemment sur la déviation de loin et celle de près avec un même dosage opératoire ?
• Est-il justifié d’ajuster le dosage calculé sur la base des données cliniques à partir des données peropératoires ? Sur la base desquelles de ces données ? Et comment ?
• À partir de quelles données peut-on répartir la correction de la déviation strabique entre la myopexie postérieure et le recul musculaire ?
• Lorsqu’on associe une myopexie postérieure à un recul musculaire, doit-on ajuster le dosage du recul ? Si oui, de combien ?
• L’emplacement d’une myopexie postérieure se mesure-t-il en mm de corde ou d’arc ? Cela a-t-il une importance ?
• De quelles données faut-il tenir compte, en plus du simple calcul, pour déterminer le dosage d’un affaiblissement ou d’un renforcement d’un muscle oblique ou d’un droit vertical ?
• Comment doser la correction d’une petite ésotropie ?
• Quels sont les avantages et les inconvénients des dosages forts en cas de strabisme concomitant ?
• Quelle est la valeur d’un dosage rigoureux (calcul et réalisation opératoire) pour le résultat postopératoire ?
• Quel est, au cours d’une intervention, le moment décisif pour le dosage ?
• En quoi le calcul du dosage diffère-t-il selon le type de strabisme, concomitant, paralytique ou par impotence musculaire ?